J’ai eu le privilège de recevoir
ici à Belo Horizonte mon ami français danseur de forró Yann. Notre voyage dans
l’état de Minas Gerais reste inoubliable ! Les soirées encore plus !
Alors, j’ai décidé de le laisser s’exprimer sur la manière dont les Brésiliens
draguent en soirée. Mes commentaires personnels figurent en fin de post…
« Tout commence par
l'invitation d'une amie pour sortir dans un endroit branché où il y a foule le
week-end. On tente notre chance, nous sommes en semaine. Il paraît que c'est
soirée avec divers styles musicaux et que le prix de l'entrée reste dans la
moyenne pour une sortie en semaine (10 R$ environ). Je me laisse tenter. Bilan :
36 R$ l’entrée sans conso et soirée quasi 100 % musique sertaneja (conseil
d'ami : ne pas toujours croire un brésilien sur le contenu et le prix d'une
soirée sans vérification préalable). A ce prix-là, j'ai intérêt à m'amuser...
Finalement, j'ai trouvé une occupation en observant la manière avec laquelle
les brésiliens abordent les femmes.
Nous arrivons dans la salle et
constat flagrant ... espace au niveau de la scène (tarif de base à
l’entrée) : 9 gars pour 1 fille, et espace VIP : 9 filles pour 1 mec
! Je sens que ça va être sportif pour ceux qui meurent de faim. De mon côté, je
m'estime heureux car, ce soir-là, je suis en compagnie de 4 jeunes filles
charmantes…
Pendant la soirée, je vois que
certaines filles ont plus de succès que d'autres. Plusieurs types viennent les
voir pour discuter. Il faut prendre son ticket pour obtenir une consultation. Mon
regard s'attarde sur un gars qui vient faire 3-4 allers/retours entre une
demoiselle et son groupe de potes qui le regarde. La 2e fois, j'ai
l'impression que le gars semble plaire à la fille. Il réussit la combinaison
"discussion, baiser et fouille au corps". La 3e fois, ça
se passe dans un endroit plus tranquille de la salle. La 4e fois,
les baisers sont plus francs. Pendant tout ce temps, le gars n’a pas lâché sa
bière (même pour danser). Au final, il ne repart pas avec la fille et
l'histoire ne dit pas si elle a donné son numéro de téléphone (on m'a dit que
ça se passe dans ce sens-là). Il l’a peut-être rappelé par la suite... Lorsque
le gars retourne voir ses potes, un autre prend la relève ... Par contre, il
n'a pas le même succès. Il se fait jeter gentiment plusieurs fois mais ne
comprend pas, il est sérieusement bourré. La demoiselle n'arrive pas à s'en
débarrasser et reçoit l'aide d’une de ces amies restée à proximité pour tenter
de dissuader le gars de continuer ses avances. Après quelques minutes de
discussion, l'information remonte au cerveau et le gars lâche l'affaire.
Pendant la soirée, j’ai également pu observer des gars qui vont à la
chasse de plusieurs filles en simultané pour ne pas rentrer bredouille. Cela
peut aller de la simple prise de contact jusqu’au baiser. Il peut se faire
jeter par une ou plusieurs d’entre elles, au regard de tou(te)s. L’action se
passe dans un laps de temps très court et dans un périmètre très restreint. A
un moment, je vais faire un tour aux toilettes et je sens une certaine tension
dans l’air. Les mecs sont aux aguets. Certains sont déjà résignés à avoir un
contact rapproché avec leur bouteille de bière plutôt qu’avec une fille. Ca se
voyait parce qu’ils étaient soit bourrés, soit leur bouteille de bière était
posée sur le rebord de la fenêtre située au-dessus de l’urinoir ... Je
n'invente rien.
En tout cas, cette succession de
scènes me faisait penser à des rapaces guettant et fondant sur un lapin en
train de sortir de son terrier (je reste soft). A part cela, j'ai constaté
d'autres choses intéressantes au cours de la soirée :
- Un vigil à l’entrée des sanitaires femmes. Au
départ, on pensait que c’était pour éviter aux gars lourds de rentrer et
d’ennuyer nos charmantes demoiselles. Par la suite, nous avons su qu'il était
là pour empêcher les personnes consentantes d’avoir des relations sexuelles.
Bizarrement les toilettes des mecs n’étaient pas surveillées, mais cela semble
logique car il n’y avait qu’un sanitaire fermable et il faut que la fille soit
bien motivée pour vouloir s’amuser à l'intérieur (je passe les détails). De
toute manière, s'il est possible d'avoir des relations sexuelles dans les
toilettes, c'est la fin du business des motels (voir post précédent).
- Les personnes qui sont venues en couple marquent
leur territoire. Concrètement, le gars danse uniquement avec sa copine et ils
se déplacent toujours ensemble (je ne sais pas qui est l’ombre de qui). Ils
restent constamment agrippés l’un à l’autre. Je n’ai pas vu un autre gars
tenter une quelconque approche. Je ne suis pas allé jusqu’à vérifier s’il
déposait sa copine jusqu’à la porte des toilettes surveillée par le vigil ou
quel stratagème ils utilisaient pour aller remplir leur verre.
- Une fille que j’avais invitée m’a réinvité par
la suite. On m’a dit que c’était rare et que cela pouvait être parfois mal
perçu. Je m’estime donc chanceux. J’en profite pour faire l’impasse sur le fait
que deux filles dansent ensemble (en couple) car personnellement, je n’en ai
pas vu à cette occasion.
Pendant le reste de mon séjour,
j’ai eu l’occasion d’aller dans d’autres soirées et franchement, celle-ci reste
une exception. Généralement, j’ai pu constater qu’il y a très souvent d’une
part une sélection par l’argent (prix de l’entrée et des boissons) et que
d’autre part la population changeait en fonction du type de soirée (sertanejo,
samba, forró …). Par exemple, il m’est arrivé d’être dans une soirée forró où
peu de filles acceptent mon invitation à danser alors que dans d’autres, je
n’ai eu aucun problème particulier et, en dépit de la barrière de la langue, il
m’arrivait d’être réinvité ou d’inviter de nouveau la même fille. Il ne s’agit
donc pas que d’une question d’argent (le prix d’entrée était quasi-équivalent)
mais d’ouverture d’esprit des personnes. Si les filles étaient là pour choisir
un bon parti, c’est clair que je n’étais pas le bon client. Au moins, cette
méthode a le mérite de faire le tri (je ne pense pas que ce soit la bonne mais
c’est une réalité). Pour ce qui est de la manière d’aborder les femmes, elle
s’est avérée plus subtile dans les autres soirées.
Au cours des différentes soirées,
j’ai vraiment pu observer les codes plus ou moins explicites employés. Dans le
cas de la soirée à 36 R$ (qui a servi de base à notre grande étude
sociologique), cela peut se caractériser par deux principaux types de
comportements dont les logiques s'opposent, que ce soit dans leur méthodologie
ou les outils utilisés pour atteindre l'objectif fixé.
1- L’homme
préhistorique sortant de sa caverne et découvrant pour la première fois
ce que la nature (parfois généreuse) peut lui offrir. Pour une opération
"commando", son accessoire de prédilection est ... le gourdin !
(trouver la cible, l'assommer et la traîner au sol en repartant)
2- Le
pêcheur (plus patient) amorçant un peu partout et attendant que la fille
approche. Il reste attentif à tout mouvement suspect du bouchon. Détail
technique : il peut toujours se servir d'un petit poisson pour en attraper
un plus grand.
Dans les deux cas, cela ne correspond
pas à mon mode de fonctionnement en la matière. Personnellement, je laisse
toujours le choix à la fille : celui de me dire que je ne l’intéresse pas,
celui de faire plusieurs danses, celui de me rappeler (je laisse mon numéro de
téléphone, jamais l’inverse), celui du verre que je lui paye à boire …
D’ailleurs, je n’ai pas le souvenir que les filles sollicitées au cours de la
soirée aient eu un verre offert par le gars qui s’intéressait à elles (les
brésiliens peuvent dire que les français sont radins …). Je ne sais pas si
cette manière de faire est transposable pour beaucoup de français. Mais je sais
que l’approche se fait avec plus ou moins de subtilité … et de lourdeur.
Une chose est sûre. Je pense que
dans quelques années, Marcia et moi continuerons de raconter cette histoire en
explosant de rire quand on se remémorera ces scènes. »
Les éléments qui ont surpris Yann
durant son premier voyage ici dans l’état du Minas Gerais peuvent réellement
surprendre l’étranger qui vient d’arriver ! Cela a aussi été le cas
personnellement il y a moins de six mois quand je suis arrivée à Belo
Horizonte.
La société brésilienne n’admet
pas encore vraiment que le premier pas soit fait par la femme. Cela peut amener
la drague de l’homme à être très directe et agressive, parfois insistante, encore
davantage lorsque les prétendants sont nombreux. La réaction de la femme sera
plus réactive qu’active, même si les choses tendent à changer peu à peu,
principalement dans les grandes villes du pays. Il n’y a aucune honte à embrasser
plusieurs personnes durant une même soirée. D’une manière générale, le
Brésilien drague beaucoup et la femme est assez sollicitée. Les soirées sont un
endroit typique pour « attraper » un partenaire, ce qui est bien
moins le cas en France, où le fait d’embrasser pour la première fois devant des
inconnus est plutôt mal perçu (même à Paris).
En général au Brésil, qui est en
couple marque beaucoup son territoire, autant les hommes que les femmes. Il est
compliqué de voir un couple séparé à la table d’un restaurant par exemple. Ils
auront toujours des attitudes qui montreront que l’autre n’est pas disponible.
La jalousie fait partie du quotidien, des deux côtés. Le partenaire que n’est
pas jaloux va de manière implicite insinuer peu d’intérêt pour l’autre.
Le rapport homme-femme est très différent au Brésil, notamment dans le
Minas Gerais, où la société est plus conservatrice que dans le reste du pays.
Cela induit énormément de comportements différents de ceux rencontrés en
France.
Que la drague à la Française me manque !
Merci à Naty pour la relecture du texte en Portugais !
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Uma análise sociológica de 36 reais… ou a
caricatura de uma balada no Brasil
Tive o privilégio de acolher aqui em Belo
Horizonte meu amigo francês forrozeiro Yann. Nossa viagem pelo estado de Minas
Gerais foi inesquecível! As baladas foram ainda mais! Então decidi aqui
deixá-lo expressar-se sobre o jeito dos/das brasileiros/as na paquera durante a
balada. Meus comentários pessoais estão no final...
“Tudo começa com o convite de uma amiga para ir
num lugar bacana onde tem muitas pessoas no final de semana, segundo ela
tentaríamos entrar durante a semana e parecia que seria uma noite de diversos
estilos musicais e que o preço estaria numa média boa por ser dia da semana (10
reais mais ou menos). Fico interessado. Resultado: 36 reais a entrada sem
bebida e noite 100% sertaneja (conselho de amigo: não pode acreditar sempre num
brasileiro sobre o tema e o preço de uma balada sem verificação prévia). Com
esse preço, esperava me divertir... Por fim, encontrei uma ocupação observando
a maneira cuja os brasileiros abordam uma mulher.
Chegamos na pista e constato o flagrante...
espaço do palco (preço de base na entrada): 9 meninos pra 1 menina, e espaço
VIP: 9 meninas pra um cara! Sinto que vai ser complicado para quem quer ficar
com alguém. Da minha parte, eu estimo que tenho sorte porque, essa noite, estou
acompanhado de 4 gatinhas...
Durante a noite, vejo que algumas meninas fazem
mais sucesso do que as outras. Vários caras
conversam com elas e precisam “entrar na fila”. Meu olhar fica num cara
que faz 3-4 idas e voltas entre uma menina e o grupo dele que assiste à cena.
Na segunda vez, tenho a impressão que a menina gosta do cara. Ele consegue a
combinação “conversa, beijo, carícias”. Na terceira vez, isso acontece num
cantinho mais tranquilo do lugar. Na quarta vez, os beijos são menos tímidos.
Durante esse tempo todo, o cara não largou a cerveja dele (até pra dançar). No
final, ele não vai embora com a menina e a história não fala se ela deu o cel
dela (me disseram que costuma passar-se assim). Talvez, ele ligou pra ela
depois... Quando a cara volta para os amigos, um outro vai se substituindo...
Porém ele não faz o mesmo sucesso. Ele é rejeitado várias vezes, mas não
entende, ainda mais por estar bêbado. A menina não consegue livrar-se dele e tem
que pedir ajuda de uma amiga para impedir o cara de continuar a paquerá-la.
Depois de alguns minutos de conversa, a informação chega até o cérebro e o cara
deixa pra trás.
Durante a noite, também pude observar meninos
que vão a caça de várias meninas simultaneamente para não voltar de mãos
vazias. Isso pode ir do simples contato até o beijo. Ela (elas) pode(m) dar um
fora nele(s), com todo mundo olhando. Isso acontece num intervalo de tempo
muito curto e num perímeto muito restrito.
Quando vou no banheiro, sinto uma certa tensão. Os caras estão muito
alertas. Alguns já estão resignados em ter um contato mais íntimo com a garrafa
de cerveja que com uma menina. Isso se via muito porque estavam ou bêbados, ou
a garrafa de cerveja estava na borda da janela do banheiro, em cima do vaso...
Não invento nada.
Em todos os casos, essas cenas me fazem pensar
em uma águia de rapina vigiando e caçando um coelho que está saindo da toca
(não estou exagerando). Além disso, notei outras coisas interessantes durante a
noite:
- um segurança na entrada do banheiro feminino.
No início, pensava que era para evitar que os caras chatos ficassem entrando e
incomodando as meninas. Depois, soubemos que estava aí para impedir que pessoas
fizessem sexo. Por estranho que pareça, o banheiro masculino não estava vigiado,
mas isso parece óbvio porque só tinha um banheiro com porta e precisava que a
menina fosse bem animada para ir brincar lá dentro (não vou indicar detalhes).
Se é possível transar no banheiro, é o fim do lucro dos motéis (ver post
anterior).
- os homens que estavam em casal marcavam o
teritório. De maneira concreta, o homem só dança com a namorada e sempre andam
juntos (não sei quem é a sombra de quem). Ficam constantemente agarrados um ao
outro. Não vi um cara tentar se aproximar. Não verifiquei se o cara acompanhava
a namorada até a porta do banheiro, vigiada pelo segurança ou que típo de
estratégia usavam para ir pedir bebidas.
- uma menina que eu tinha convidado pra dançar
me convidou de volta. Me disseram que isso era raro e que isso podia ser mal
visto. Me considero sortudo. Aproveito para abordar o fato de não ter visto duas meninas dançarem juntas (casal).
Durante o resto da minha viagem, tive a
oportunidade de ir em outras baladas e pra dizer a verdade, essa é uma exceção.
De maneira geral, pude constatar, por um lado, que muitas vezes tem uma seleção
financeira (preço do ingresso e das bebidas) e que por outro lado o público
mudava dependendo do típo de balada (sertanejo, samba, forró...). Por exemplo,
aconteceu-me de estar numa balada forró onde poucas meninas aceitaram meu
convite para dançar, enquanto em outras, não tive problema ninhum e, apesar da
barreira da língua, me aconteceu de ser convidado ou de convidar de novo a
mesma menina. Não era então questão de dinheiro (o preço do ingresso era quase o
mesmo) mas a mente das pessoas. Se as mulheres estavam ali para escolher um bom
partido, era claro que não seria eu, o turista. Pelo menos, esse método tem por
vantagem fazer uma seleção (não penso que seja a boa maneira mas é uma
realidade). Sobre o jeito de abordar uma mulher, foi menos sútil, que nas
outras baladas.
Durante as outras baladas, pude realmente
observar atitudes mais ou menos explícitas. No caso da noite de 36 reais (que
foi usada para nosso grande estudo sociológico), isso pode caracterizar-se por
dois principais tipos de comportamentos, cujas lógicas se opõem, seja na
metodologia ou nas ferramentas usadas para atingir a meta final.
1- O
homem prehistórico saindo da caverna e descobrindo pela primeira vez o que a
natureza pode oferecer-lhe. Para uma operação “comando”, seu acessório
predileto é... o cacete! (encontrar a meta, abatê-la e arrastá-la no chão indo
embora).
2- O
pescador (mais paciente) pondo isca por todo o que é lado e esperando que a
mulher se aproxime. Fica atento à todo movimento suspeito da linha. Detalhe
técnico: sempre pode usar um pequeno peixe para pegar um maior.
Nos dois casos, isso não combina com o meu
jeito. Pessoalmente, sempre deixo a escolha para a menina: a escolha de me
dizer que eu não interesso a ela, a de fazer várias danças, a de me ligar de
volta (eu deixo meu número, nunca o contrário), a da bebida que ofereço pra
ela... Aliás, não tenho lembrança que as meninas solicitadas durante a balada
recebiam uma bebida pelo homem que se interessava por elas (os Brasileiros
podem dizer que os Franceses são pão-duro, mas...). Não sei se essa maneira de
fazer é transponível para muitos Franceses. Mas eu sei que a paquera se faz,
mais ou menos, com sutileza... ou agressividade.
Tenho uma certeza. Eu penso que dentro de anos,
eu e Marcia continuaremos a contar essa história, rachando de rir quando nos
lembrarmos dessas cenas.”
Os elementos que assustaram o Yann durante a primeira
viagem dele aqui em Minas podem mesmo assustar o gringo que chega aqui! Foi
também o que aconteceu comigo há menos de seis meses quando cheguei em BH.
A sociedade brasileira não admite, ainda, muito
que o primeiro passo seja feito pela mulher. Isso pode fazer a paquera do homem
ser muito direta e agressiva, as vezes insistente, ainda mais quando os
pretendentes são numerosos. A reação da mulher será mais reativa do que ativa,
mesmo se as coisas tendem a mudar pouco a pouco, principalmente nas grandes
cidades do país. Não tem nenhuma frescura a beijar várias pessoas durante a
mesma noite. De maneira geral, o Brasileiro paquera muito e a mulher é bastante
solicitada. A balada é um lugar típico para pegação, o que é muito menos, no
caso na França, onde o fato de beijar pela primeira vez frente a extranhos é
bastante mal percebido (até em Paris).
Geralmente no Brasil, quem está namorando marca
muito o território, tanto homem como mulher. Complicado ver um casal separado
na mesa de um restaurante, por exemplo. Sempre terá atitudes que mostrarão que
o outro não está disponível. Ciúmes fazem parte do cotidiano, dos dois lados. O
parceiro que não é cuimento vai de maneira implícita insinuar pouco interesse
pelo outro.
A relação homem-mulher é muito diferente no
Brasil, notadamente em Minas Gerais cuja a sociedade é mais conservadora que no
resto do país. Isso induz muitos comportamentos diferentes da França.
Que
saudades do romantismo com jeitinho francês!
Obrigada Naty pela releitura do português!
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