mercredi 29 janvier 2014

Les “perles” du forro...

Ceux qui me connaissent savent que je vais souvent au forro. Pour dire vrai, ce n’est pas souvent, ni peu... J’y vais tout le temps, fatiguée ou pas, quelque soit le jour de la semaine. Parce que c’est bon pour le mental, l’âme, le corps. Enfin, parce que j’aime ça, et plus encore : j’adore. Il n’y a pas moyen que ce soit autrement.

Ceux qui fréquentent souvent un lieu ont des histoires à raconter. J’ai dansé le forro deux ans à Paris avant de venir à Belo Horizonte. Mais en deux ans de forro à Paris, je n’ai pas cumulé autant de perles qu’au Brésil en moins d’un an.

Forro à Paris !
www.forroparis.com
Voilà les meilleures perles du forro de BH :
- Le garçon qui trouve l’élastique de ma petite culotte sous ma robe, et qui joue avec.
- Le garçon qui me demande, sachant que je suis Française, si j’ai déjà été à la Place du Pape, endroit touristique de la ville où il y a un joli point de vue, mais aussi endroit réputé pour être un motel à ciel ouvert (voir mon post sur les motels brésiliens).
- Le garçon qui prend mon contact sur Facebook, et qui met sur son mur, heureux d’avoir embrassé une Française : « Niveau international ! Vive la France ! ».
- Le garçon qui me demande ce que je vais faire après le forro et si réellement je veux dormir toute seule.
- Le garçon que je viens de connaître et qui m’appelle le lendemain en PCV (encore répandu ici au Brésil, même si c’est peu utilisé).
- Les garçons (et oui… plusieurs) qui me demandent sans plus ni moins « célibataire ou mariée ? », sans même savoir mon nom, ni me demander le traditionnel « ça va ? » local.
- Les garçons (et oui… encore plusieurs) qui, avec une idée derrière la tête, volent des bisous, des souffles dans le cou, des caresses dans les cheveux, et ainsi de suite…

De par juste le fait d’écrire ces anecdotes, j’explose de rire toute seule des complications par lesquelles je suis passée pour me sortir de ces situations gênantes en terre latine et chaude !

Merci à Vagner d'avoir vérifié le portugais de ce post. Photo : archive personnelle.

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As “pérolas” do forró…

Quem me conhece sabe que vou bastante no forró. Para dizer a verdade, não é bastante, nem pouco... Vou direto, cansada ou não, qualquer dia da semana. Porque é bom para a mente, a alma, o corpo. Enfim, porque gosto muito, e mais do que isso: adoro. Não tem jeito de ser diferente.

Quem vai muito num lugar, tem histórias para contar. Dancei forró uns dois anos em Paris antes de vir para Belo Horizonte. Mas em dois anos de forró em Paris, não vi tantas pérolas como no Brasil em menos de um ano.

Eis as melhores pérolas do forró de BH:
- O menino que acha o elástico de minha calcinha debaixo do meu vestido, e que fica brincando com ele.
- O menino que fica me perguntando, sabendo que sou Francesa, se já fui para a Praça do Papa, lugar turistico da cidade onde tem ponto de vista lindo, mas também lugar conhecido por ser um motel a céu aberto.
- O menino que ganha meu contato no Facebook, e que coloca no mural dele, feliz de ter beijado uma Francesa: “Nível internacional! Vive la France!”.
- O menino que me pergunta o que vou fazer depois do forró e se eu quero realmente dormir sozinha.
- O menino que acabo de conhecer e que me liga a cobrar no dia seguinte.
- Os meninos (é ísso... vários) que ficam perguntando sem mais nem menos “solteira ou casada?”, sem nem saber meu nome, sem nem perguntar o tradicional “tudo bem?”.
- Os meninos (é ísso...vários de novo) que, com segundas intenções, robam beijos, cheiro no cangote, carícias no cabelo, e assim vai...

Só de escrever essas anedotas, estou rachando de rir sozinha de tanto aperto que passei para sair dessas situações constrangedoras em terra latina e quente!

Obrigada a Vagner por ter conferido o português desse post. Foto: arquivo pessoal.


samedi 18 janvier 2014

La criminalité au Brésil : un sujet tabou ?

De nombreux amis de France me demandent : et alors, ce n’est pas trop difficile de vivre avec cette violence au Brésil ?

Ce sujet est une question bien sensible ici dans le pays et irrite chaque citoyen, mais pour dire la vérité tout le monde traite ce sujet comme si c’était une chose avec laquelle il faut vivre au quotidien. Tout comme la pluie, la chaleur, les embouteillages. Ni plus, ni moins. Il n’existe pas de tabou avec ça, tout le monde parle naturellement de criminalité urbaine et des vols dans les grandes villes. Non pas que cela soit une chose normale que l’on doive accepter, mais chacun s’est habitué à l’idée qu’un braquage peut arriver à chaque coin de rue, sans forcément se trouver dans un endroit dangereux ou désert. Il est de bon ton de rester vigilant et de respecter les principes basiques de sécurité, sans tomber dans la paranoïa.  

Une favela ?
Non, juste un quartier d'habitations modestes en bordure d'une route nationale
(BR262-MG)
J’en ai parlé dans un précédent post : le Brésil est un des pays du monde où il y a le plus d’inégalités sociales. Ici, malgré certaines réformes politiques, l’Etat redistribue encore peu les richesses. Non pas que je sois en faveur d’un Etat communiste, mais il est triste de voir le pauvre ne pas sortir de la misère. Parce qu’ici le pauvre est plus que pauvre… il est vraiment misérable…

Je n’essaie pas de justifier la criminalité dans les grandes villes, mais la pauvreté et la misère finissent par expliquer de nombreuses choses : habitat dans des quartiers sous-développés, criminalité, drogue, armes illégales. Et une grande partie de la population pense ainsi.  

En 1980, 13 900 personnes ont été tuées dans le Brésil entier. En 2012, il y a eu 50 108 homicides.

50 000 personnes, c’est la ville entière où je suis née en province !

Avec une population estimée de 194 000 000 habitants en 2012 au Brésil (qui n’a pas augmenté comme le nombre de crimes), cela fait quasiment 26 homicides pour 100 000 habitants. Un des pires taux d’Amérique Latine, où cette catastrophe est une réalité du continent entier. Dans le monde, ce taux d’homicides est de 5 pour 100 000 habitants. Dans les pays européens, de 1, 2 ou 3 pour 100 000 habitants, selon le pays et  l’année.

Malheureusement, le profil de la personne qui est tuée s’apparente assez avec celui qui tue : ce sont dans la majorité des hommes, jeunes, noirs et pauvres. Le trafic de drogue et la circulation d’armes ont amplifié encore davantage le phénomène ces dernières années. Face à une justice qui ne fonctionne pas pour tous, le mieux est de résoudre les conflits du quotidien soi-même, ce qui accentue encore plus les conflits entre gangs rivaux…

La violence au Brésil n’existe pas seulement dans la rue et dans les favelas : il en est aussi question dans les prisons, les commissariats, les routes, au domicile contre les femmes. Même l’ONU a demandé une enquête dans les pénitenciers brésiliens.

Sur les routes du Brésil, 60 752 personnes ont perdu la vie  en 2012, soit encore plus de personnes décédées par homicide, un nombre que la guerre d’Irak a atteint en 3 ans de conflit…  Ce nombre représente 31 décès sur les routes pour 100 000 habitants, le pire taux de décès par accident de la route dans le monde.  Ce qui arrive ici sur les routes du pays est un énorme scandale : c’est un ensemble de causes comme des routes non-entretenues ou mal-conçues, des comportements d’imprudence, des excès de vitesse, un sentiment d’impunité et l’alcoolisme.

La vie a de la valeur, et doit en avoir. Cela va prendre des années pour évoluer dans l’inconscient collectif...

Merci à Roberta pour la relecture du texte en portugais ! Photo : archive personnelle.

Sources : wikipedia.fr, lepetitjournal.com, cbn.globoradio.globo.com, g1.globo.com, journal Folha de São Paulo (du 9 janvier 2014), magazine Veja (du 7 août 2013).

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Violência no Brasil é assunto tabu?

Muitos amigos da França ficam me perguntando : e aí, não é muito difícil viver com a violência no Brasil?

Esse assunto é uma questão bem sensível aqui no país e irrita cada cidadão, mas para dizer a verdade todo mundo trata desse assunto como se fosse uma coisa com a qual tem que viver no dia-a-dia. Igual a chuva, o calor, o trânsito. Nem mais, nem menos. Não existe tabu com isso, todo mundo fala naturalmente da violência urbana e dos assaltos nas grandes cidades. Não que fosse coisa normal que deve ser aceita, mas cada um acostumou com a ideia: assalto é coisa que pode acontecer em cada esquina, sem você estar num lugar perigoso ou deserto. Bom ficar esperto e respeitar princípios básicos de segurança, sem cair na paranóia.

Relatei num post passado: o Brasil é um dos paises do mundo onde tem muitas desigualdades sociais. Aqui, apesar de certas reformas políticas, o Estado redistribui  ainda muito pouco as riquezas. Não que eu esteja a favor de um estado comunista, mas é triste ver o pobre não sair da miséria. Porque aqui o pobre é mais do que pobre... é miserável mesmo...

Não estou justificando violência nas grandes cidades, mas pobreza e miséria acabam explicando muita coisa: moradia em bairros subdesenvolvidos, criminalidade, drogas, armas ilegais. E uma grande parte da população pensa assim.

Em 1980, 13 900 pessoas foram mortas no Brasil inteiro. Em 2012, foram 50 108 homicídios.

50 000 pessoas, é a cidade inteira onde eu nasci no interior da França!

Com uma população estimada de 194 000 000 habitantes em 2012 no Brasil (que não cresceu tão rápido como o número de crimes), dá quase 26 homicidios para cada 100 000 habitantes. Um dos piores paises da América Latina, onde essa calamidade é uma realidade do continente inteiro. No mundo, essa taxa de homicídios é de 5 por 100 000 habitantes. Nos paises da Europa, de 1, 2 ou 3 cada 100 000 habitantes, dependendo do país e do ano.

Infelizmente, o perfil de quem é morto se parece bastante com quem mata: são na maioria homens, jovens, negros e pobres. O tráfico de drogas e a circulação de armas ampliaram ainda mais o fenomeno esses últimos anos. Frente a uma justiça que não funciona para todos, o melhor é resolver os conflitos do dia-a-dia por si só, acentuando ainda mais os conflitos entre gangues rivais...

Violência no Brasil não é só na rua e nas favelas: é questão dela também nas prisões brasileiras, nas delegacias, nas estradas, em casa contra as mulheres. Até a ONU pediu investigação nos presídios brasileiros.

Nas estradas brasileiras, morreram 60 752 pessoas em 2012, ainda mais pessoas que morreram por causa de homicídio, número que a guerra do Iraque demorrou 3 anos para atingir... Esse número representa 31 mortes na estrada para cada 100 000 habitantes, a pior taxa de mortes no trânsito do mundo. O que acontece aqui nas estradas do país é um escandalo enorme: é um conjunto de causas como pistas sem manutenção ou mal concebidas, comportamentos de imprudência, excesso de velocidade, sentimento de impunidade e alcoolismo.

Vida tem valor, e deve ter. Isso vai demorar anos para ser mudado no inconsciente coletivo...

Obrigada a Roberta pela releitura do texto en português! Foto: arquívo pessoal.

Fontes : wikipedia.fr, lepetitjournal.com, cbn.globoradio.globo.com, g1.globo.com, jornal Folha de São Paulo (do 9 de janeiro de 2014), revista Veja (do 7 de agosto de 2013).


lundi 13 janvier 2014

Inégalités sociales au Brésil et jobs sous-qualifiés

Ce qui peut choquer l’étranger qui arrive au Brésil, ce sont les inégalités sociales bien visibles par la pauvreté dans la rue, dans les favelas, les divers travailleurs sous-qualifiés qui parcourent les rues des grandes villes.

Le Brésil est malheureusement un des pays qui présente un des taux d’inégalités sociales les plus importants au monde, où les pauvres sont toujours plus misérables et où les riches sont toujours plus puissants.

L’indice de Gini est très utilisé pour mesurer les inégalités salariales, et donc la redistribution des richesses. Le résultat du coefficient varie de 0 à 1, où 0 est l’égalité parfaite et où 1 l’inégalité totale. Les taux les plus bas (0,2-0,3) d’inégalités sociales se retrouvent dans les pays du Nord et de l’Est de l’Europe (la France ne fait pas partie des meilleurs élèves). Les pires (0,5-0,6) se retrouvent en Afrique du Sud e dans divers pays d’Amérique du Sud comme le Brésil, la Bolivie, le Chili, la Colombie, le Paraguay, ou encore le Pérou.

Les travailleurs de rue représentent une partie bien importante de l’économie informelle du Brésil, et même de survie. En France, on pourrait les comparer par exemple aux vendeurs ambulants de fleurs, venant principalement du Pakistan ou d’Inde, qui parcourent les restaurants des grandes villes à l’heure du dîner.


Ramasseurs de cartons et leurs charrues...
Centre de Belo Horizonte (MG)











Ici, en vrac, j’indique quelques exemples d’emplois sous-qualifiés visibles au Brésil :
-        les ramasseurs de canettes en aluminium et de cartons, qui vident les poubelles au beau milieu de la rue pour récupérer les matières premières et les vendre à des coopératives. Cela fait du Brésil le premier pays du monde à recycler son aluminium, retraitant ainsi 95% de ses canettes.  
-     les vendeurs ambulants au feu ou sur la plage, qui proposent des glaces, des boissons et divers en-cas, des vêtements, de l’artisanat, des parasols/parapluies, des bonbons, des chewing-gum, etc.
-          les vendeurs de bonbons, chewing-gum, et hot-dogs à la sortie des discothèques.
-          les vendeurs de pop-corn et autres camelots.
-          les laveurs de voiture.
-          les cireurs de chaussures.
-          les veilleurs de voiture dans la rue, qui peuvent même aider à se garer.
-          les secoueurs de bannières sur les routes, signalisant des travaux sur la voie.
-          les veilleurs à la sortie de certains restaurants, qui contrôlent que chaque client a réglé son addition.
-          les hommes-sandwich faisant de la pub dans la rue ou annonçant les promotions de la boutique du coin de la rue.
-     les personnes qui mettent vos courses dans des sacs à la caisse de certains supermarchés.

Vendeur ambulant d'épis de maïs
sur la plage - Vila Velha (ES)

En France, ce sont des fonctions qui n’existent plus, soit parce que clairement plus personne ne veut les occuper, soit parce que la société n’en a plus besoin, soit que ce sont des entreprises officielles/des machines qui s’en occupent.

Malheureusement, le Brésil peut difficilement se défaire de ces emplois qui occupent une partie importante de la population qui n’a pas de qualification professionnelle ni accès à l’éducation, et qui vit dans les périphéries des grandes villes. Très souvent, ce sont des enfants, des adolescents et des noirs, et cela implique logiquement une relation de cause à effet entre travail des enfants, pauvreté et inégalités sociales.

Au Brésil, il y a tout à faire socialement. Je crois en ce pays qui ne peut qu’aller de l’avant, principalement grâce aux jeunes générations qui voyagent dans le reste du monde, qui étudient à l’étranger, qui reviennent avec un regard nouveau et la volonté d’améliorer leur propre pays.

Brésil… en avant !!!

Sources : wikipedia.fr, banquemondiale.org, cartedumonde.fr, infoescola.com
Photos : archives personnelles.

Merci à Roberta pour sa contribution en relisant ce texte !

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Desigualdades sociais no Brasil e trabalhos desqualificados

O que pode chocar o gringo que acaba de chegar ao Brasil são as desigualdades sociais bem visíveis pela pobreza na rua, as favelas, os vários trabalhadores desqualificados que percorrem as ruas das grandes cidades. 

O Brasil é infelizmente um dos paises que apresenta uma taxa de desigualdade social mais forte do mundo, onde os pobres são cada vez mais miseráveis e onde os ricos são cada vez mais poderosos.

O índice de Gini é muito usado para medir as desigualdades de renda, e então a redistribuição das riquezas. O resuldado do coeficiente varia de 0 a 1, onde 0 é igualdade perfeita e 1 desigualdade total. A taxas mais baixas (0,2-0,3) de desigualdade social se encontram nos paises do Norte e do Leste da Europa (a França não faz parte dos melhores). As piores (0,5-0,6) se encontram na Africa do Sul, e em vários paises da América do Sul como Brasil, Bolivia, Chile, Colombia, Paraguai, ou ainda Peru.

Os trabalhadores de rua representam uma parte bem importante da economia informal do Brasil, até de sobrevivência. Na França, poderiam ser comparados por exemplo com os vendedores ambulantes de flores, vindo principalmente do Paquistão e da India, que rodam os restaurantes das grandes cidades na hora do jantar.

Aqui misturados, coloco exemplos de empregos desqualificados visíveis no Brasil:
- os catadores de latas de bebidas em alumínio e de papelão, que esvaziam o lixo no meio da rua para recolher as matérias primas, e vendê-las a cooperativas. Isso faz o Brasil ser o primeiro país do mundo em termos de reciclagem de alumínio, reaproveitando aproximadamente 95% de suas latas.
- os vendedores ambulantes no semáforo ou na praia, que propoem sorvetes, bebidas e diversas comidas, roupas, artesanato, guarda-sol/sombrinhas, balas, chicletes, etc.
- os vendedores de balas, chicletes, e cachorros quentes na porta das baladas.
- os pipoqueiros e camelôs.
- os lavadores de carro.
- os engraxates de sapatos.
- os vigias de carro na rua, que até podem ajudar a estacionar.
- os abanadores de bandeira sinalizantes nas estradas, que indicam que tem obras na frente.
- os vigias na saida de certos restaurantes, que controlam que cada cliente pagou sua conta.
- os homens-sandwich fazendo propaganda na rua ou anunciando promocões da loja da esquina.
- os empacotadores de compras no caixa de certos supermercados.

Na França, são funcões que não existem mais, ou porque claramente ninguém quer fazer, ou que a sociedade não necessita, ou que empresas oficiais/máquinas tomam conta.

Infelizmente, o Brasil não pode se desfazer desses empregos que ocupam uma parte importante da população que não tem qualificação profissional nem acesso a educação, e que vive na periferia das grandes cidades. Muitas vezes, são crianças, adolescentes e negros, e isso traz logicamente uma relação de causa a efeito entre trabalho infantil, pobreza e desigualdade social.

No Brasil, tem muita coisa para ser feita socialmente. Acredito que esse país só poderá ir a frente, principalmente porque tem as gerações novas viajando bastante pelo mundo, estudando no exterior, que voltam com olhar novo e vontade de melhorar seu próprio país. 

Brasil... pra frente!!!

Fontes: wikipedia.fr, banquemondiale.org, cartedumonde.fr, infoescola.com
Fotos: arquivos pessoais.

Obrigada a Roberta pela contribuição na releitura!